l LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DU BURUNDI ENTRE

l

LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DU BURUNDI ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME

Il y a presque deux mois ces étudiants ne voient plus leurs comptes alimentés. Suite au paiement prématuré de la bourse du mois de janvier 2017, reçu au mois de décembre 2016. Beaucoup d'entre eux s'inquiètent en se demandant si l’État ou les autorités chargés d'alimenter leurs comptes connaissent la situation d'un étudiant dans la ville de Bujumbura.

Partant de la vie si chère dans le pays en général et dans la capitale Bujumbura en particulier, la faim rode dans les taudis où vivent ces étudiants. Ces derniers qui ne possèdent qu'une seule source, se trouvent dans une situation critique. Ils lancent un cri d'alarme aux autorités compétentes pour intervenir dans les plus bref délais en leur donnant cette somme si minime soit-elle envie de voir comment s'arranger pour survivre.


ILS SE LAMENTENT.

Les étudiants qui ne sont pas logés dans les homes universitaires s'inquiètent de la vie qu'ils vont vivre bientôt. Un étudiant qui a requis l’anonymat indique "même cette somme pourrait diminuer de deux mille (2000fbu)". Cela devient un coup de poignard au dos de ces étudiants qui n'ont aucune autre source d'approvisionnement alors qu'ils sont obligés de se payer le loyer dans les quartiers taudis communément appelés pavillon quatorze et quinze c'est-à-dire KANYARI et MUGOBOKA. Ils sont appelés ainsi parce qu’ils abritent beaucoup d’étudiants agglomérés comme ceux qui logent dans les buildings universitaire appelés pavillons.

Pour ce, dans cette communauté estudiantine, beaucoup de termes comme" délestage, plantage,....."Apparaissent pour exprimer cette situation dangereuse. Ils disent délestage pour signifier qu’ils mangent une fois pendant deux jours et plantage pour dire que la vie tourne au ralentie.